L'auteur

L'auteur il s'appelle Ypsen (ou Ice pour les intimes) ! Et il remercie ses lecteurs pour le temps qu'ils lui consacrent.

  • Qui es-tu ?
En vérité je me nomme Benoît Vandeputte. J'éprouve une haine viscérale à l'égard du prénom pour des raisons bien personnelles, et je me demande encore pourquoi je me sens obliger de communiquer le mien. C'est pourquoi je me fais appeler "Ice" par mes proches, le diminutif de IceDarkBen : un vieux pseudonyme virtuel qui me sert encore aujourd'hui un peu partout sur Internet. Quant à Ypsen, il s'agit là de mon nom de plume.
Je suis né le 03 juillet 1992 et je vous écris ces lignes du haut de mes 22 ans. Je vis en région Lilloise depuis toujours, et j'ai bien l'impression de m'y être profondément enraciné.


  • Que fais-tu dans la vie?
J'écris... beaucoup ! En moyenne une dizaine d'heures par jour sans m'accorder ni weekends ni vacances, même s'il m'arrive évidemment de flâner (les joies d'être son propre patron). J'ai abandonné l'université et ma licence de japonais afin de pouvoir m'adonner pleinement à ma passion, et ainsi espérer en vivre dans un futur très proche. Je fais aussi partie d'une association d'édition non lucrative, ayant pour but la démocratisation, la transmission de l'héritage et la normalisation du Jeu Vidéo comme média culturel : Retro-playing. J'ai contribué à la rédaction de divers articles sur leur site web et leurs magazines papier. En outre j'ai notamment travaillé sur la traduction d'un jeu-vidéo indépendant : Epic Battle Fantasy IV créé par Matt Roszack.


  • Comment en es-tu arrivé là ?
C'est une très longue histoire à vrai dire. Durant mon enfance et mon adolescence, mes parents et mes professeurs se posaient beaucoup de questions sur ma capacité à me projeter dans l'avenir. Certains d'entre eux sont même allés jusqu'à me diagnostiquer un syndrome de Peter Pan (ndlr : refuser de grandir, la peur/mépris du monde adulte). Et cela à tort évidemment. En vérité, j'étais un garçon non-conformiste (à ne pas confondre avec un anticonformiste) qui ne se retrouvait dans aucune des normes sociétales, surtout en ce qui concernait les aboutissants des cursus scolaires. Malgré mes bons résultats, j'étais dans le flou complet voire même dans une déprime profonde quand il s'agissait de me projeter dans le futur. Ceci couplé à de nombreux problèmes personnels, il m'a fallu endurer une adolescence particulièrement sinistre. C'est vers mes vingts ans que j'ai finalement compris où se trouvait ma place : à mon compte, accompagné des rêves que j'ai su transformer en ambitions. Au sujet des origines de ma série, je te redirige ici : Eclyps : c'quoi ce truc?


  • Comment as-tu appris à écrire ?
En écrivant. La vérité, c'est que je n'ai dû lire pas plus de cinq bouquins dans ma vie. Et je m'en porte très bien. Certes ma plume n'a rien de véritablement transcendant, toutefois je pense avoir de quoi m'en satisfaire. Comme me l'avait appris l'une de mes professeurs, l'écriture n'existe pas : il n'y a que réécriture. A mes yeux, se gaver de romans dans l'unique but d'apprendre à écrire est la meilleure façon de corrompre son propre style, voire de le tuer dans l’œuf. S'il faut lire pour apprendre à utiliser les mots, alors notre quotidien est amplement suffisant : les bons et mauvais exemples d'écriture fourmillent tout autour de nous. En revanche, peu de gens font l'effort d'épurer et de travailler leurs plumes en se penchant sur leurs propres lacunes : c'est tellement plus simple de s'inspirer des qualités de quelqu'un d'autre. Le meilleur moyen d'apprendre, c'est d'écrire régulièrement, quel que soit le support ou le sujet, afin de comprendre et maîtriser les différents tons, formes, et finalités de l'art textuel. En ce qui me concerne, j'ai beaucoup appris au sein des "Forums RP" sur internet. Ces derniers incitent, par l'intermédiaire de jeux de rôle, les jeunes à écrire des histoires de manière collaborative, et surtout, interactive ! Que ce soit par l'intermédiaire d'un blog ou d'un devoir scolaire, l'écriture se montre trop souvent unilatérale. Un paradoxe en soi. Puis, j'ai joint la mare aux nénuphars, le forum du site Cocyclics : un collectifs d'écrivains-lecteurs de tous calibres friand de littérature SFFF (Science-Fiction Fantastique Fantasy). Être lu et relu et converser avec des écrivains de tous bords est infiniment enrichissant, et m'a énormément apporté, tant sur l'esprit critique, que sur ma manière d'appréhender le fond et la forme d'un récit. Enfin pour étoffer l'ensemble, je me suis à l'étude du scénario, notamment grâce à l'excellentissime "La dramaturgie" de Yves Lavandier.


  • Finalement ton avenir, tu le vois comment ?
Je ne suis pas devin, fort heureusement d'ailleurs ; j'aurais vite fait de perdre tout intérêt envers la vie. La vie est telle une forêt profonde, obscure, voilée d'une brume épaisse, tortuée par d'innombrables racines sur lesquelles nous trébuchons, nous tombons et nous nous blessons. Nous ne pouvons que deviner son horizon, bien souvent à l'aide des avertissements de ceux prétendant avoir meilleure vue, ou grâce aux conseils des autres, qui marchent depuis plus longtemps. Mais ces témoignages sont incommensurablement divers ; chacun dessine à ce dédale brumeux un chemin différent, jusqu'à ce que nous, individus, empruntions une route à la fois nouvelle, unique, mais inéluctable. Loin d'être esseulés par ce sentier, nous nous fions à la voix, à la lumière de nos pairs pour avancer. Quand parfois, nous parvenons à allumer notre propre lanterne. Cette lueur si difficile à trouver et à garder en vie, est pourtant bien connu de tous : elle se nomme Espoir. Un terme qui de nos jours, a perdu tellement de sa superbe, à la frontière du ridicule et de la légende. Force est de constater que c'est cela qui me fait vivre aujourd'hui, moi qui m'étais égaré au point de refuser de reprendre ma marche. J'ai trouvé ma lanterne. Elle me montre un passage bordé de pancartes m'indiquant de me méfier de dangers tels que la crainte et l'abandon, et me préconise aussi de douter du doute. Or le plus étrange, c'est que cette route semble sans fin, sans réelle destination. Mais une voix inconnue m'assure que la suivre serait en réalité ma propre définition du bonheur, puis-je seulement être capable de jamais m'en écarter. Ma lanterne se nomme Eclyps, et ma route l'écriture.


  • Ce ne serait pas plus simple d'utiliser un GPS ?
Tu viens de démolir toute mon allégorie, vilain concombre !


  • Concombre, courgette... c'est quoi ton problème avec les cucurbitacées ?
C'est un secret pour tout le monde.


  • Sinon à part les forêts, les lanternes et les chauve-souris, quels sont tes passe-temps ?
Les jeux-vidéo, en particulier les J-RPG et autres jeux d'aventures garnis de longues histoire illustrées de nombreux personnages hauts en couleur. Mes préférés sont Final Fantasy IX, Tales of Symphonia et Baten Kaitos. En outre j'écoute énormément de musique, principalement des OST de jeux vidéo ou de l'instrumental que je trouve sur Youtube. Je n'ai plus vraiment le temps pour ça mais je suis aussi un amateur d'anime (dessin animé japonais). Et bien sur l'écriture qui est aussi l'un de mes loisirs, chronophage, mais incroyablement gratifiant.


  • Au fait, tu n'as pas l'impression d'être un peu schyzo' parfois ?
Non, tu te fais des idées. D'ailleurs tu m'as vexé, on en reste là toi et moi.


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